La Guinguette de Coco Plage

Depuis le début du 20ème Siècle, les Silléens viennent déjeuner en bordure de ce magnifique lac de 32 hectares. C’est un lieu de convivialité où se déroulent les fêtes populaires.

Vers 1924, Gabriel Richefeu surnommé « Coco » décide d’y ouvrir un bar les dimanches après-midi. Il avait acquis pour cela, une grande « baraque Adrian », reste du camp militaire polonais de Sillé-le-Guillaume. Les Silléens ne mirent pas longtemps à baptiser les lieux « Coco Plage » du nom du fondateur. La vulgarisation de ce site s’est faite depuis sous cette appellation.

En 1925, la forêt est vendue par la duchesse d’Uzès à l’Etat. La duchesse y impose une condition : garder les installations touristiques installées près de l’étang. Le petit bar devient une guinguette et les touristes commencent à venir de l’extérieur. Les anciens Poilus de la Sarthe en firent leur lieu de festivités annuels ce qui aida certainement à populariser ce site.

S’ensuit alors la construction de cabines de plages, d’un manège à chevaux de bois et les activités nautiques se développent avec l’aide des associations sportives.

 

Coco-Plage devient Sillé-plage, le développement touristique

En 1944, un bombardement vient raser toutes les infrastructures mises en place.

Les Richefeu (Gabriel Richefeu et ses enfants) décident de tout reconstruire : un café-restaurant, une salle de jeux, une boutique de souvenirs, un court de tennis et même un mini-golf ! D’autres établissements s’installeront alors autour du lac.

« Coco plage » est rebaptisé « Sillé-plage » dans les années 1970. Le site est devenu une base de loisirs labellisée « Station Verte de vacances » en 1969, où amis et familles viennent toujours profiter des activités ludiques et récréatives du site.

 

Un site naturel classé

Site remarquable du département, l’Etang de Sillé-le-Guillaume est un site naturel classé dès 1947. Il doit sa protection à son étendue d’eau, peu commune dans la région, à la grande qualité des paysages environnants mais aussi à sa notoriété locale. Ce site est un lieu pittoresque, propice à la promenade et à un tourisme local ainsi qu’en témoignent les nombreux équipements de loisirs présents sur les rives.

Le classement, qui reconnaît son intérêt pittoresque doit permettre de préserver ses qualités paysagères et patrimoniales. Si une partie du site classé est très bien préservée, certains secteurs ont en revanche connu à partir des années 60 des aménagements peu qualitatifs ayant parfois contribué à sa dégradation.

Afin de préserver les intérêts paysagers de ce plan d’eau tout en maîtrisant les effets du développement du tourisme, la DREAL des Pays-de-la-Loire a proposé aux élus et aux gestionnaires de ce site la réalisation d’un Plan de gestion. Ce document cadre définit les orientations d’aménagement et d’intégration du site et précise les opérations de requalification des espaces les plus dégradés.

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