Une crypte romane

Porche roman de la chapelle seigneuriale dite «la crypte»

Surnommée « la plus grande crypte de l’Ouest » en raison de sa position semi-souterraine, la crypte de l’église de Sillé est en fait l’ancienne chapelle seigneuriale des seigneurs de Sillé construite au cœur de la basse-cour. Témoin exceptionnel de l’architecture romane,  aujourd’hui surmontée de l’église actuelle, elle est entièrement maçonnée et présente deux ouvertures principales au sud sous la forme de deux arcatures en plein cintre. Au-dessus, a été placée une corniche à modillons sculptés sur lesquels on devine des visages humains ou des animaux.

Le vaisseau central est voûté en plein cintre et éclairé à son extrémité nord par deux petites baies en plein cintre. Du côté est de ce long vaisseau, ont été aménagées trois chapelles dont une centrale, plus vaste et plus profonde. C’est dans celle-ci que fut probablement installé le chœur liturgique.

Après la construction de la collégiale, elle a été convertie en chapelle funéraire. On deviner encore l’emplacement d’une dalle recouvrant probablement la sépulture d’un des seigneurs de Sillé. La tradition rapporte qu’il s’agirait de celle de Robert de Sillé, époux de la bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé

Malgré quelques remaniements et travaux de réfection, son bon état de conservation est remarquable.

L’ancienne collégiale des seigneurs de Sillé

Porche gothique, église Notre-Dame-de-l’Assomption

La collégiale Notre-Dame-de-l’Assomption a été fondée au XIIIe siècle par l’un des seigneurs de Sillé et avec le soutien de l’évêque du Mans, Geoffroy Loudun. Construite au-dessus de la chapelle seigneuriale, elle est édifiée sur un plan en croix avec un vaisseau central très large, un transept surmontant le vaisseau unique de la chapelle antérieure. Dans son chœur ont été placées au XVIe siècle, des stalles sculptées pour les chanoines.

L’entrée occidentale est surmontée d’un tympan sculpté représentant une scène du Jugement dernier, qui est également exceptionnel. Une légende raconte que c’est l’évêque Geoffroy de Loudun lui-même qui aurait sculpté ce tympan.

En 1812, la fine flèche qui s’élevait au-dessus du chevet est détruite par la foudre. En 1902, la municipalité entreprend la construction d’un clocher porche par l’architecte Vérité.

Elle conserve de très beaux vitraux du XXe siècle.

 

Dépliant de visite du château et de la collégiale

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